L’Association Cheikh Belhaddad réclame des subventions

Publié le par seddouk

L’association cheikh Belhaddad de Seddouk active à longueur d’année en organisant des manifestations culturelles ou historiques dignes de ces noms, dont le dernier était le colloque sur le parcours de Cheikh Aheddad, organisé l’année dernière à Seddouk.

Prenant en charge la gestion du mausolée de Cheikh Aheddad depuis le rapatriement des ossements des deux héros de Constantine, à Seddouk Oufella le mois de juillet 2009, elle a du mal à payer les salaires des ouvriers, à cause des subventions qui tardent à lui être versées, information donnée par son président Ouari Karim. «Imaginez le fardeau pour l’association en payant chaque mois 12 milles dinars de salaires des ouvriers du mausolée, alors que les recettes provenant des dons des particuliers dudit mausolée ne dépassent guère les sept mille dinars par mois. A cela s’ajoutent les frais d’entretien du mausolée et de l’accueil des délégations. Comme nous ne pouvons plus prendre en charge intégralement les salaires des ouvriers, on a demandé à l’organisme chargé de l’emploi de jeunes de prendre en charge leurs salaires. Notre demande a été exhaussée du fait que cet organisme paye depuis janvier 2011 la moitié des salaires, soit 6 mille dinars et l’autre moitié est restée toujours à la charge de notre association», a-t-il expliqué. Et il ajoute : «Ce que nous n’arrivons pas à comprendre, c’est le blocage de notre demande de subvention adressée à la wilaya en mars 2011. Un blocage qui met à mal notre association qui se trouve en manque d’argent. Comme on a demandé une audience au wali, lequel a refusé de nous recevoir, nous venons de relancer ce dossier par un écrit adressé le 15 septembre 2011 à la wilaya et nous demeurons toujours dans l’attente de recevoir nos subventions». Continuant dans le même ordre d’idées, il dira que la gestion d’un mausolée ne peut être laissée indéfiniment à la charge de notre association qui manque de moyens pour assumer comme il se doit une telle responsabilité. «Nous souhaitons que l’Etat prenne en charge la gestion du mausolée en lui recrutant un personnel adéquat (au moins 5 employés) et un directeur qui a les bagages requis pour administrer une telle structure. Le mausolée a besoin aussi d’un statut et d’une subvention annuelle pour son bon fonctionnement» a conclu notre interlocuteur.DBK  10 octobre 2011

L. Beddar

Publié dans Maus

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