Melbou Plus de 1 000 jeunes ont participé à la 7e édition du Festival

Publié le par seddouk

 

 

En hommage au jeune martyr Djaâfar Irzi, terrassé par une crise cardiaque en plein festival l’année dernière, et sous le haut patronage du ministère de tutelle et du wali de Béjaïa, la Direction de la jeunesse et des sports a organisé les 4 et 5 mai, la septième édition du festival national du chant patriotique, phase wilaya au niveau de la superbe maison de jeunes de Melbou, où plus de 1 000 jeunes ont pris part.

Placé sous le thème «Nos réalisations d’aujourd’hui fierté de demain», cette manifestation typiquement culturelle, a pris une allure multidimensionnelle dans la mesure où les participants, mouvement associatif, adhérents des établissements de jeunes et les scouts, puisent dans les terroirs pour immortaliser les monstres sacrés de la chanson révolutionnaire à l’instar de feux, Matoub Lounes, Farid Ali et autres chantres ayant marqué l’histoire de l’Algérie. «Au moment où l’on s’apprête à célébrer le cinquantième anniversaire de la fête de la Jeunesse et de l’Indépendance, il est plus qu’impératif de se rappeler combien est noble la mission qui consiste à écrire l’histoire de notre pays en lettres d’or, une mission qui constitue au-delà de sa nécessité scientifique même, une dette à l’égard de tous ceux qui sont morts pour l’indépendance et la liberté de notre pays», dira le directeur de l’office des établissements de jeunes de la wilaya, M. Tagherbit Elkhier qui ajoute : «La sauvegarde de l’histoire est une grande responsabilité et notre rôle est justement d’investir dans les milieux juvéniles en guise de meilleure réponse au devoir d’élaboration de l’histoire contemporaine». De son côté, le chef de service jeunesse qui a, d’emblée, salué la troupe de Chikh Aheddad de Seddouk, qui a décroché avec mérite la couronne de la dernière édition. La disparition du jeune Djaâfar Irzi constitue une autre étape de l’histoire qu’il faut considérer, tant que nulle ne saura qui il est s’il ignore d’où il est. «L’histoire s’appuie aujourd’hui sur une structure bipolaire, la volonté de comprendre et d’introduire au sein de l’évocation du passé le plus d’intelligibilité possible», dira Chikh Boubker Lemnouer. Et d’enchaîner : «La véritable histoire n’est pas un récit qui suit le déroulement des faits, c’est plutôt une machine dont il faut éclairer le fonctionnement à travers la recherche permanente et l’entretien indéfectible».
Les 1 000 jeunes qui se sont agglutinés au niveau de cette ville du rassemblement historique du 22 mai 45, ont pleinement savouré leur escale et souhaitent que les prochaines éditions seront à la hauteur de leurs aspirations .«Même si le nombre de participants a quadruplé par rapport aux précédentes éditions, la prise en charge était meilleure et l’organisation était parfaite ce qui stimulera davantage les jeunes à prendre part a cette manifestation qui revêt une importance particulière dans la mesure où l’objectif c’est d’ancrer à jamais l’histoire de notre Algérie et l’inculquer aux générations futures», dira le président de l’association Thagmats de Tichy, Zahir Boutoumi. Rendez-vous époustouflant pour la phase nationale prévue du 5 au 10 juillet prochain au niveau du théâtre régional de Béjaïa ou de grosses cylindrées sont attendues.DK  07/05/2012

Rabah Zerrouk

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